En tant qu’amateur passionné de bandes dessinées et de l’univers sombre et envoûtant de Dark Souls, lire la BD Dark Souls T.1 : Le souffle d’Andolus a été une déception.
C’est comme si cette adaptation avait perdu son âme dans les limbes de l’inspiration générique. D’un côté, elle tente d’insuffler une touche de l’univers de Dark Souls, mais de l’autre, elle semble se contenter de porter son nom sans en capturer l’essence. Cette désillusion rappelle les défis rencontrés par d’autres adaptations de la franchise, comme les jeux de société Dark Souls : The Card Game et Dark Souls – The Board Game qui, bien que prometteurs, ne parviennent pas toujours à saisir la magie qui rend Dark Souls si unique.
“La BD Dark Souls : Le Souffle d’Andolus, est la flamme vacillante dans les ténèbres qui s’éteint dans un souffle décevant, laissant les spectateurs dans l’ombre de l’originalité.”
Sommaire : 1. BD Dark Souls T.1 : Le souffle d’Andolus : Dans les Profondeurs de l’Ordinaire 2. La Quête d’Authenticité dans la BD Dark Souls T.1 : Le souffle d’Andolus 3. Au Cœur de l’Oubli : L’Échec de la BD Dark Souls T.1 : Le souffle d’Andolus à Capturer l’Âme de Dark Souls 4. Notre Avis Final sur la BD Dark Souls T.1 : Le souffle d’Andolus
Plongeons-nous dans le cœur de cette saga. Nous suivons Fira, une soldate lancée dans une quête pour récupérer une dent de dragon dans le mystérieux pays d’Ishra. Une trame on ne peut plus classique, diriez-vous. C’est comme si nous retournions à la case départ, au point de départ de cette malédiction des morts-vivants, avec un protagoniste tentant de rétablir l’équilibre.
Pourtant, il y a matière à espoir, direz-vous. Les créateurs ont osé explorer les méandres de la malédiction des morts-vivants et son impact sur ceux qui en sont affligés. Mais malheureusement, cette tentative louable est noyée dans un océan d’action hollywoodienne, loin de l’atmosphère subtile et immersive chère à FromSoftware. Tout n’est pas perdu, cependant. Dans le dernier numéro, une lueur d’intérêt surgit lorsque nous découvrons que notre narrateur peu fiable est victime d’une mémoire vacillante, façonnée par la malédiction elle-même. Un passé moins rose qu’il n’y paraît.
Mais là où le bât blesse, c’est dans l’incapacité de cette bande dessinée à saisir l’essence même de Dark Souls. Elle échoue lamentablement à capturer cette tension palpable, cette atmosphère lourde de mystère qui caractérise les jeux. De plus, elle fait l’impasse sur la richesse de la mythologie qui fait la renommée de l’univers. Les rares références à des personnages comme Aldrich ne sont que des ombres de leur gloire passée, bien loin de la profondeur qu’ils possèdent dans les jeux.
Et que dire de l’exposition ? Elle est tellement lourde qu’elle en devient presque insupportable, engluant le récit dans un flot de dialogues et de termes archaïques qui perdent vite leur charme. Les jeux ont compris cela : laisser la place au mystère, à la découverte personnelle, à l’immersion totale. Ici, tout est servi sur un plateau, annihilant toute chance pour le lecteur de faire ses propres découvertes.
Ne perdons pas tout espoir pour autant. Une autre BD Dark Souls a vu le jour, avec la bonne équipe, la bonne approche. Il semble que Titan Comics, avec leur série « Dark Souls : Legends of the Flame« ,(disponible seulement en anglais), a tiré les leçons de ces erreurs. Nous vous partagerons notre analyse une fois celle-ci lue !
En attendant, si vous êtes un véritable aficionado des jeux, je vous conseille de passer votre chemin devant cette BD de dark fantasy. Elle n’offre pas le même voyage immersif, la même intrigue envoûtante que les jeux. C’est une ombre pâle de l’univers de Dark Souls, mieux vaut lui tourner le dos et se replonger dans les jeux où la véritable magie opère.