Entrez dans le monde fascinant de Nidavellir, où l’or étincelant, les nains intrépides et une quête épique se rencontrent autour de la table de jeu.
Préparez-vous à explorer les profondeurs de Nidavellir sans plus tarder.
“Dans Nidavellir, chaque pièce d’or représente une opportunité, chaque enchère un choix stratégique, et chaque nain recruté un pas de plus vers la victoire.”
Sommaire : 1. Présentation de l’Univers de Nidavellir : Un Royaume en Péril 2. Le Gameplay de Nidavellir 3. Qualité du Matériel et Artworks de Nidavellir 4. L’Essentiel à Savoir sur le Jeu Nidavellir 5. [Test] – Notre Avis Final sur Nidavellir
Bienvenue dans l’univers captivant de Nidavellir, un jeu de société édité par GRRRE Games. Dans ce jeu, les joueurs incarnent les Elvalands, une faction chargée de recruter des courageux combattants pour défendre leur royaume, menacé par le redoutable dragon Fafnir. Pour accomplir cette quête épique, ils se rendent dans les tavernes locales, des lieux de recrutement où de nombreux nains sont prêts à rejoindre leur aventure. Conçu par Serge Laget et magnifiquement illustré par Jean-Marie Minguez, Nidavellir propose aux joueurs une expérience unique, où l’or, la convoitise des richesses et le désir de gagner la faveur du Roi sont au cœur de chaque décision.
Nidavellir propose une mécanique de jeu en deux Âges, où les joueurs misent leurs pièces d’or sur les héros disponibles dans trois tavernes distinctes : le Gobelin Rieur, le Dragon Dansant et le Cheval Brillant. Avant chaque tour, les joueurs placent secrètement leurs pièces d’or face cachée sur leur plateau de Royaume, en laissant deux pièces restantes dans leur Pochette. Ensuite, chaque joueur révèle les valeurs de leurs pièces, en commençant par la plus élevée. Le joueur ayant la pièce de la plus grande valeur choisit en premier parmi les Nains disponibles dans la taverne, prenant une carte et l’ajoutant à son Armée.
Ensuite, la deuxième valeur de pièce la plus élevée choisit, et ainsi de suite, jusqu’à ce que chaque joueur ait acquis une carte de la taverne actuelle. Une fois que toutes les tavernes ont été épuisées, de nouveaux Nains arrivent, et les joueurs font de nouvelles mises jusqu’à ce que toutes les cartes de la première Époque soient distribuées.
Entre les Âges, le Roi accorde des Distinctions à celui qui possède le plus de rangs dans chaque Classe de Nains : Mineurs, Forgerons, Chasseurs, Guerriers et Explorateurs. Chacune de ces Classes est évaluée différemment à la fin du jeu. Par exemple, la note des Chasseurs est basée sur le nombre de Chasseurs au carré, tandis que celle des Forgerons dépend d’une séquence mathématique croissante. Le deuxième Âge se joue de la même manière que le premier, bien que aucune distinction ne soit attribuée à la fin. À la place, le jeu se termine.
Un autre aspect vraiment intéressant du jeu est que la valeur des pièces d’or augmente constamment, allant de 0 à 25. Chacun possède une pièce d’une valeur de 0, qui peut être utilisée stratégiquement pour combiner les valeurs des deux pièces dans votre Pochette, de prendre une pièce de cette valeur dans les coffres, puis de retirer la pièce la plus élevée des deux de votre Pochette. Ces valeurs de pièces comptent comme des points à la fin du jeu, ce qui en fait un bonus précieux à accumuler.
Les jeux d’enchères secrètes exigent une stratégie différente en fonction des personnes avec lesquelles on joue. Chacun attribue une valeur différente à certaines cartes, en utilisant sa propre justification pour le moment des enchères importantes. Certaines personnes sont plus enclines à faire des enchères inutiles lorsqu’il n’y a pas de cartes qu’elles désirent vraiment, tandis que d’autres se concentrent toujours sur l’utilisation de leurs pièces les plus évaluées.
L’introduction du mécanisme de transformation des pièces incite à jouer la pièce de valeur 0 lors de chaque tour d’enchères pour en tirer le meilleur parti. On pourrait sacrifier un avantage en fin de partie en évitant la pièce de valeur 0 au début, mais est-ce la bonne stratégie à long terme ? De plus, le jeu présente un mécanisme de collection d’ensembles qui nécessite une réflexion soignée pour maximiser les points.
Les Distinctions de milieu de partie sont un excellent moyen de tromper les adversaires en leur faisant croire que l’on se concentre sur une ou deux Classes spécifiques avant de changer complètement de cap. Il y a tellement de plaisir et de tension à chaque retournement de pièces, ce qui maintient les joueurs engagés dans un jeu frénétique.
La véritable splendeur de Nidavellir réside dans le somptueux coffre en carton royal, renfermant toutes ces pièces d’or alléchantes. Bien sûr, elles ne sont que du carton épais et non de l’or véritable, mais rêver ne fait jamais de mal. Vous pourriez penser que le Trésor Royal est fragile, mais il s’avère étonnamment robuste. Les supports de cartes en plastique qui maintiennent les cartes de Héros et de Distinction méritent également d’être salués. Au départ, on pouvait avoir des doutes, mais ils se sont avérés être un ajout fantastique. Ces supports facilitent la manipulation des cartes, permettant aux joueurs de les passer autour de la table pour les examiner de près, tout en maintenant les cartes debout de manière stable.
L’univers de Nidavellir est teinté d’une palette de couleurs plutôt… discrète. Ce choix artistique a été délibéré pour que les Nains, qui sont les véritables héros de l’histoire, se distinguent clairement grâce aux couleurs de leurs bannières représentant leurs Classes.
Les enseignes des tavernes semblent également un peu génériques, probablement pour offrir une certaine familiarité aux joueurs. Si vous avez une référence naine principale comme Le Seigneur des Anneaux, vous vous sentirez chez vous dans cet univers fantastique.
Notons aussi les gemmes du jeu qui sont exceptionnellement bien conçues. Elles changent fréquemment de propriétaire lors de ventes aux enchères tendues, et l’envie de posséder cette gemme de valeur 5 est incontournable.
Dans l’ensemble, l’art des personnages est incroyable, et le jeu dégage une ambiance presque chaleureuse malgré la prédominance des tons gris. Ces nuances grises font ressortir avec éclat les pièces d’or.
Bien qu’un peu plus de couleurs auraient été appréciées, l’esthétique typique des nains imprègne le jeu de part en part. Depuis la police de caractères jusqu’aux designs de personnages remarquables, en passant par le majestueux coffre au trésor, Nidavellir s’efforce véritablement de créer une atmosphère thématique tout en laissant des clins d’œil subtils à ce que les joueurs attendent d’un jeu mettant en scène des nains.
Nidavellir est un board game de fantasy stratégique fascinant qui mélange habilement les enchères secrètes, la gestion de ressources et la quête de richesses. Les joueurs incarnent les Elvalands, chargés de recruter des nains pour protéger leur royaume menacé par le dragon Fafnir. Le jeu se déroule en deux âges, où les joueurs misent des pièces d’or pour recruter des héros dans différentes tavernes. L’aspect stratégique des enchères secrètes, combiné à la recherche de collections et à l’augmentation constante de la valeur des pièces d’or, maintient les joueurs engagés et enthousiastes.
Les composants du jeu, y compris le trésor royal en carton et les supports de cartes en plastique, ajoutent une présence sur la table qui correspond parfaitement au thème royal. Bien que l’esthétique générale du jeu soit en nuances de gris pour des raisons de clarté, elle crée une atmosphère thématique familière aux amateurs du genre fantastique.
Au final, Nidavellir n’était pas tout à fait ce à quoi on s’attendait en regardant la boîte, mais la surprise a été des plus agréables. Le jeu possède une présentation attrayante et exécute habilement des mécanismes de jeu variés, dont les enchères, pour créer une aventure palpitante.
Et sa rejouabilité est solide en raison de la variété des cartes héros et des combinaisons de stratégies possibles !