Cinebook débuta sa série littéraire avec « Sioban », le tout premier volume de la captivante saga intitulée « La Complainte des Landes Perdues ». Cette œuvre, mêlant épées et sorcellerie dans un contexte sombre, est le fruit du talent conjugué de Jean Dufaux, l’auteur, et Grzegorz Rosinski, l’illustrateur.
Entrons dans le monde ensorcelant de ‘La Complainte des Landes Perdues’, une saga qui nous transporte au cœur de l’épique et de la magie.
“Une épopée envoûtante, où le destin se tisse à travers l’acier des épées et les sortilèges, dans un monde sombre et intrigant.”
Sommaire : 1. L’intrigue de « Sioban – Complainte des landes perdues » – Cycle 1 – Tome 1 2. Décryptage de l’Origine et de l’Héritage de « La Complainte des Landes Perdues » 3. Un Univers en Évolution : Action, Intrigue, et Magie dans ‘La Complainte des Landes Perdues 4. Notre Avis Final sur « Sioban – Complainte des landes perdues » – Cycle 1 – Tome 1
L’intrigue se déroule dans le royaume fictif d’Eruin Dulea, où l’on assiste à la suite d’événements tumultueux. Après la mort de son père, le Loup Blanc, lors d’une bataille mémorable sur les Landes Perdues, Sioban voit sa mère, Lady O’Mara, épouser le frère de son défunt mari, Lord Blackmore. Cette union s’avère stratégique, offrant une forme de protection contre le vainqueur de la bataille, Beldam The Sorcerer. Sioban, jeune et déterminée, nourrit une profonde méfiance à l’égard de son oncle. Les tensions s’exacerbent lorsqu’elle se retrouve involontairement impliquée dans un violent affrontement avec un émissaire de Beldam, qu’elle tue accidentellement.
Pendant ce temps, un moine appartenant à l’ordre des Guerriers de la Miséricorde débarque sur les côtes d’Eruin Dulea. Sa quête le mène à la recherche de la seule personne capable d’entendre la mystérieuse Complainte des Landes Perdues, une personne qui, selon la croyance, détient le pouvoir de libérer le pays de l’emprise du Sorcier.
Il est important de noter que le prénom Sioban, d’origine celtique, se prononce « Sha-von », ajoutant ainsi une touche d’authenticité. « La Complainte des Landes Perdues » a vu le jour en 1993, débutant avec un premier cycle d’histoires regroupant quatre albums, tous écrits par le talentueux Jean Dufaux, un nom bien connu des lecteurs de Cinebook, grâce à ses précédentes créations telles que « Croisade » et la nouvelle série « Barracuda ». Les superbes illustrations qui accompagnent ce récit sont l’œuvre de Grzegorz Rosinski, artiste de renom, notamment célèbre pour sa contribution à la série « Thorgal » de Jean Van Hamme. Actuellement, en France, « La Complainte des Landes Perdues » compte sept volumes, tandis que le deuxième cycle d’histoires est illustré par Philippe Delaby.
Comme le résume le synopsis précédent, l’univers imaginé par Jean Dufaux est riche en complexité, peuplé de guerriers et de sorciers, plongeant le lecteur dans une action effrénée dès la première partie du livre. Cependant, le rythme se calme dans la seconde moitié, offrant une opportunité d’approfondir les personnages et les événements. Bien que certains aient émis des réserves concernant la première partie de « Barracuda », la série « La Complainte des Landes Perdues » se distingue par son intrigue politique intrigante et la profusion de magie, utilisée par des personnages aux intentions diverses, selon le point de vue de Sioban. Cette combinaison prometteuse pose des bases solides pour la suite de l’histoire, qui s’étend sur trois volumes.
Les lecteurs familiers des récits épiques et de bd de fantasy, mêlant Vikings, sorcellerie et science-fiction, de la série « Thorgal » reconnaîtront le style inimitable de Grzegorz Rosinski. Sa capacité à représenter des environnements scandinaves puis celtiques est un témoignage de son immense talent artistique. Dans « La Complainte des Landes Perdues », son travail se démarque une fois de plus, avec des paysages majestueux, des châteaux lugubres et des personnages secondaires aux traits légèrement exagérés. La couverture, une peinture saisissante et quelque peu angoissante, met en scène le personnage central, Sioban.