Sláine : L’Aube du Guerrier – Barbarie Celtique et Énergie Brute en BD ! – Avis & Critique

Sláine, le guerrier à la croisée de la fantasy et de la science-fiction, fait tourner les têtes et détrône même le célèbre Dredd de son piédestal. On se demande presque s’il n’y a pas une potion magique impliquée. En avant pour découvrir Sláine : L’Aube du Guerrier.

Sommaire :

1. BD Sláine : L’Aube du Guerrier – Entre Mythes Celtiques et Ascensions Fantastiques
2. Des Personnages en Ébullition dans la BD Sláine : L’Aube du Guerrier
3. Sláine : L’Aube du Guerrier : Entre Fantaisie, Controverses Artistiques et Évolution Graphique
4. Notre Avis Final sur la BD Sláine L’Aube du Guerrier

1. BD Sláine : L’Aube du Guerrier – Entre Mythes Celtiques et Ascensions Fantastiques

La question brûlante : Sláine, simple copie de Conan le Barbare ? Eh bien, dans le grand livre des barbares, il est difficile de ne pas trouver des similitudes. Sláine, tout aussi avide de vin, de femmes et de richesses, semble être du même moule. Mais ne vous y trompez pas, les ressemblances s’arrêtent là, comme un barbare au buffet qui ne se contente pas de prendre une seule variété de viande.

Pat Mills, le génie créatif derrière cet univers, a jeté les bases de Sláine dans les cycles de la mythologie irlandaise et celtique. Avec l’aide de son comparse malchanceux, Ukko le Nain, il nous présente Sláine Mac Roth des Sessair, un mercenaire, voleur de bétail et faucheur de batailles qui escalade les échelons pour devenir le roi légendaire des tribus de la déesse de la Terre. Un ascenseur social fantastique, si vous voulez.

2. Des Personnages en Ébullition dans la BD Sláine : L’Aube du Guerrier

Mills dirige ce duo improbable à travers des péripéties dans le Pays des Jeunes, transformant une série de récits éparpillés en une saga qui s’étend comme un buffet à volonté. Les protagonistes deviennent des personnages robustes, avec des rebondissements surprenants. Et avec une brutalité éthérée caractéristique des années 1980, « L’Aube du Guerrier » émet une énergie brute qui ferait pâlir de jalousie même les super-héros.

La moralité ici est aussi grise que les jours pluvieux irlandais. Entre le Bien et le Mal, nos « bons » personnages dansent souvent dans des zones d’ombre dictées par la réalité impitoyable du paysage celtique. Une touche de Howard, un soupçon de Conan, mais Sláine a sa propre danse.

3. Sláine : L’Aube du Guerrier : Entre Fantaisie, Controverses Artistiques et Évolution Graphique

Quant à l’art, c’est là que les débats font rage, comme une taverne animée après quelques tonneaux de bière. Angie Kincaid, l’architecte visuel de Sláine, a créé un look classique qui évoque le fantastique de Frank Frazetta, mais avec une touche enfantine. Les détracteurs et les adulateurs se disputent dans les coins sombres des forums.

Massimo Belardinelli prend ensuite le relais avec « The Beast in the Broch », adoptant un style européen plus léger, moins obsédé par les détails fins. La furie berserker de Sláine prend vie, et l’art devient macabre et sombrement beau.

Mike McMahon, quant à lui, apporte son propre flair avec un mélange de détails élaborés et de simplicité captivante. Des créatures allant des porcs aux mammouths ornent ses pages, mais c’est dans « Sky Chariots » que son talent explose comme une catapulte bien ajustée.

Ainsi va la saga de Sláine, un mélange enivrant de mythologie, de brutalité, et de débats artistiques animés. Qui aurait pensé à l’époque qu’un guerrier celtique aurait pu voler la vedette à Judge Dredd ? Les temps sont peut-être en train de changer dans l’univers des comics britanniques de 2000AD, et Sláine est en tête du cortège, hache à la main.

4. Notre Avis Final sur la BD Sláine L’Aube du Guerrier

Ah, Sláine : L’Aube du Guerrier, où la hache rencontre la science-fiction avec une dose saine de malice celtique ! Dans ce coin inexploré du monde des comics britanniques, le guerrier Sláine émerge de l’ombre du judge Dredd comme un mélange explosif de fantasy et de SF. C’est un peu comme si Conan le Barbare avait décidé de s’offrir un voyage interdimensionnel en Irlande, et bien sûr, les ennuis ont suivi.

Le génie espiègle derrière cette aventure est Pat Mills, qui jongle habilement avec la mythologie irlandaise et celtique tout en laissant son compagnon, Ukko le Nain, révéler les pépites de la narration. On commence modestement avec Sláine en tant que mercenaire et faucheur de batailles, mais rapidement, on passe à une saga qui traverse le Pays des Jeunes. C’est comme un road trip mythique, mais avec plus de combats et moins de chansons de karaoké.

Sláine : L’Aube du Guerrier ne se contente pas de jouer avec les thèmes du Bien et du Mal, elle les prend, les secoue et les retourne comme des poches à l’envers. Les « bons » personnages dansent souvent dans des nuances morales, faisant voler en éclats toutes les attentes. Oui, il y a une pincée d’influence de Conan le Barbare, mais Sláine reste aussi imprévisible qu’une bousculade de lutins ivres.

Sláine: L’Aube du Guerrier n’est pas seulement une BD de dark fantasy sous hormones, c’est aussi une sacrée expérience. C’est comme si quelqu’un avait pris un chaudron de mythologie, y avait jeté une poignée de brutalité des années 1980, ajouté une pincée de débats artistiques enflammés, et remué le tout avec la malice d’un farfadet. Le guerrier celtique a clairement marqué son territoire dans le panthéon des comics britanniques, et franchement, il y a de la place pour plus d’une légende. Sláine, Sláine !